1ºVisiblement dans les commentaires beaucoup sont meilleurs que les ingénieurs qui ont pris le temps de faire des études sur la faisabilité ou non du projet en France ; sachant que c'est déjà opérationnel et depuis longtemps dans pas mal de pays d'Europe sans avoir le besoin de modifier tout un réseau routier.
Pour un supplément d'information :
Non, cela ne va pas abîmer encore plus le réseau routier car la charge par essieux est mieux répartie du fait d'un plus grand nombre, donc moins lourd ; idem pour le freinage, plus d'essieux (de roues), au freinage que nos configurations actuelles.
Pour la grande majorité de nos ronds-points, ça passe aussi car c'est le même rayon de giration que nos véhicules standard.
Pour les consos, c'est guère plus et vraiment faible si on ramène au gain de productivité et au calcul de l'empreinte carbone, toujours en rapport avec nos véhicules actuels ; et cette nouvelle génération de poids lourds aux Normes Euro 7 s'avère beaucoup moins polluante que nos propres voitures diesel.
Pour le reste, c'est surtout pour les trajets autoroutiers ou les voies express ; si besoin, on refait une combinaison normale en fin de trajet ou au retour dépôt afin de livrer les derniers kilomètres en ville, en campagne, aux abords des nationales, des départementales... / ...
Pour finir, a la question du fret ferroviaire, si cela était vraiment la solution ultime, la SNCF elle même ne serait pas le premier transporteur routier de France par le biais de ces filiales de Transport a avoir le plus de camions sur nos routes, en propre (notamment avec Geodis / Calberson, Bourgey Montreuil, Walbaum, Transwaters... ... ... "la liste est bien plus longue"), et énormément en affrètement ! C'est effectivement paradoxal, mais c'est une réalité caché au grand public bien évidemment.
Fret SNCF est aussi un gouffre financier (en faillite) depuis 2007 ou l'état Français a recapitalisé pour 4,05 milliards d'euros de FONDS PUBLIC, faisant l'objet, de par le fait, d'une amende de la commission Européenne pour non respect des règles de non concurrence au sein de l'Union.
Bref, rien ne remplacera la flexibilité, la réactivité, la rapidité, le coût du modèle routier.