1ºJ’ai déjà vu dans le cadre de mon travail une personne inconsciente par des soins palliatifs la plongeant dans un sommeil profond que l’on va laisser « partir » en enlevant la perfusion servant à hydrater. Pendant trois jours un râle qui augmente au fil des jours et la famille qui assiste à ce départ.
Affreux. Que l’on m’explique l’intérêt de partir en trois jours et celui de partir en trois minutes. La substance létale choque parce qu’il ne s’agit pas de soins mais d’un suicide assisté. Quel est la part de la liberté du patient de choisir l’un ou l’autre. Les deux peuvent coexister.