Guerre Israël-Hamas, jour 169 : l’armée israélienne annonce la poursuite des opérations à l’hôpital Al-Shifa

L’armée a annoncé avoir tué en tout plus de 170 combattants palestiniens et arrêté des centaines de suspects au cours des opérations qu’elle mène depuis lundi dans le complexe hospitalier d’Al-Shifa.

           

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Régine Cohen Jancu Le sioniste fasciste Jabotinsky (L'un des dirigeants pionniers du mouvement sioniste) a dit à propos du projet de l'Ouganda de devenir une patrie pour les Juifs.
"L'Ouganda a également une population indigène qui, consciemment ou inconsciemment, comme dans tous les autres cas de l'histoire, résistera à l'arrivée des colonisateurs... Même si ces indigènes se révélaient complètement impuissants, comme des enfants, la situation ne ferait qu'empirer. Alors. Si la colonisation est une invasion et un vol, le plus grand crime de tous serait de voler des enfants sans défense. Par conséquent, la colonisation en Ouganda est également immorale, et la colonisation dans n'importe quel autre endroit du monde, quel que soit le nom qu'on lui donne, est immorale. "


Israël considère ce conflit comme une «guerre existentielle», qui s’inscrit dans un contexte beaucoup plus large impliquant l’ensemble du Moyen-Orient. Ces dernières années, les échecs des interventions américaines en Irak, en Syrie et en Afghanistan ont conduit à un élargissement de la zone d’influence de l’Iran jusqu’à la Méditerranée. Israël, dans cette nouvelle configuration géopolitique du Moyen-Orient, se retrouve isolé, surtout après la paix conclue entre l’Iran et l’Arabie Saoudite avec le parrainage de la Chine et la fin de l’Alliance Abrahamique. L’État juif est exposé à une guerre incessante, quoique de faible intensité, aux frontières du Liban et de la Syrie avec le Hezbollah, à un conflit permanent avec la population arabe de Cisjordanie et est menacé en mer Rouge par les actions des Houthis yéménites. À terme, il pourrait être usé.

Ainsi, après le prochain bombardement de Rafah et une phase où Netanyahou pourrait médiatiquement faire passer l’opération de Gaza pour une victoire totale sur le Hamas, Israël pourrait viser un élargissement du conflit afin de briser l’encerclement du bloc pro-iranien, ce qui impliquerait nécessairement l’implication directe des États-Unis. Mais l’hégémonie américaine au Moyen-Orient est désormais révolue, et les États-Unis n’ont pas l’intention de mener de nouvelles guerres au Moyen-Orient, après des échecs répétés qui ont gravement entamé leur statut de superpuissance.

Ce conflit marque la fin de l’alliance abrahamique. Avec ces accords, également signés par les États-Unis, après la reconnaissance de l’État juif par les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc, et avec l’adhésion possible de l’Arabie saoudite, Israël prendrait un rôle de premier plan dans la coalition et le statut de première puissance militaire et financière de la région, dans le cadre de la restauration d’une hégémonie américaine indirecte au Proche-Orient. Après le 7 octobre, Israël est isolé et menacé, dans un contexte de pays hostiles soutenus par les puissances du BRICS+.




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