1ºCedric Moulier Et que faites-vous pour les SDF français, les précaires, les femmes isolés, les plus démunis etc ? Les flux migratoires ne peuvent pas être régulé, c'est un fantasme de l'extrême droite, vous aurez beau créer une forteresse de fer, les gens migreront toujours car l'homme par nature migre lorsqu'il n'a plus vraiment le choix. Par ailleurs dans tous les pays, la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations est supérieure aux dépenses que les pays consacrent à leur protection sociale, leur santé et leur éducation. Ce n'est pas le fait de faire venir les gens qui posent problème, c'est l'accueil qu'on leur réserve lorsqu'ils sont sur notre territoire, c'est sur ce point que l'Etat français doit s'améliorer en mettant les moyens nécessaires à leur survie et à leur intégration dans la société. Et je ne ressens aucune once d'empathie alors que nous parlons de femmes avec des enfants qui vont finir à la rue.
2ºAlexis Albignac Vous pouvez mettre tous les "moyens" que vous voulez... Si le nombre d'arrivées continue à augmenter d'année en année, les mêmes problèmes reviendront indéfiniment.
En 2022 et 2023 les demandes d'asile ont augmenté de 9%.
9% de plus par an, ça fait un doublement en 8 ans. La puissance des exponentielles.
Supposons que d'un claquement de doigts, on double les "moyens" dont vous parlez : deux fois plus de fonctionnaires à l'OFPRA, deux fois plus de places d'hébergement, et ainsi de suite... Si les demandes augmentent de 9% par an, en 2032 on revient à la même situation qu'aujourd'hui (le système est à nouveau aussi saturé).
Vous allez peut-être me répondre "il ne faut pas les doubler, mais les tripler". Ok, dans ce cas, ça nous porte jusqu'à 2036...
Vous voyez bien que c'est une impasse. C'est la "magie" des exponentielles... On ne peut pas se battre contre une croissance géométrique.
Et puis, ce n'est pas seuilement une question de moyens matériel, d'ailleurs.