A Jérusalem, des dizaines de milliers de manifestants demandent la démission de Benyamin Nétanyahou

Le premier ministre est accusé de prolonger la guerre et de faire traîner les négociations avec le Hamas sur la libération des otages afin de demeurer au pouvoir.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/801234095371221

Michel Gallula vois savez, les indiens d'Amérique qui défendait leur terre ancestrale étaient considérés comme des sauvages (avant de trouver le mots magique "terroriste"), les vietnamiens étaient aussi considérés comme terroristes contre les américains et les français, la résistance française était à son tour considérée aussi terroristes par les allemands, l'Ira, terroriste pour les anglais...... Je ne vais pas vous faire un cours d'histoire sur les mouvements de libérations. Donc terroriste est utilisé dans une bonne partie des cas où il y'a colonisation. Donc c'est au colonisateur de revoir sa copie et voir l'autre partie comme égale. Nulle personne sensée ne justifiera les atrocités tand qu'il y a une remise en cause de soi et de sa façon de considérer l'autre.


Gmz Jojo avant ou apres Rabin il y a eu une alternance de la droite et de la gauche en Israel, et meme lorsque le meme premier ministre est reelu, le gouvernement depend du resultat des votes a la proportionelle. je suis egalement impatient de remplacer l'actuel gouvernement qui est probablement le pire qu'Israel ait connu a tous les niveaux, , mais le probleme palestinien n'evoluera pas tant que le Hamas dirigera Gaza. Si il y a des divisions sur la strategie, il y a un consensus de l'extreme droite a l'extreme gauche que cette guerre est necessaire. Aucun gouvernement ne peut tolerer la presence du Hamas a la frontiere apres les attaques du 7 octobre. Et de la meme maniere, une guerre au Liban semble de plus en plus inevitable. le Hezbollah bombarde le nord d'Israel quotidiennement, des centaines de millers de personnes ont ete evacues et ne pourront retourner chez eux qu'apres un changement de la situation securitaire au Nord. Et encore une fois, quand cette guerre commencera, Israel sera pointe du doigt en tant qu'agresseur.


Mireille Rivka Taieb les juifs non sionistes sont très nombreux et je les respecte pour leur honnêteté...et parmi les historiens qui osent dire la vérité il ya aussi Ilan Pappe ...qui avait publié des livres sur le nettoyage ethnique de la Palestine ..sur la propagande israélienne, sur les territoires palestiniens occupés ( the big prison on earth)..il ya aussi le livre: le livre noir de l'occupation israélienne préfacé par l'Historien Zeev Sternhell qui rassemble le témoignage effroyable de centaines de vos soldats sur les exactions commises par votre armée indigne en Cisjordanie occupée... Des comportements abjects contre les palestiniens...et j'en passe


Michel Gallula
Le Monde Diplomatique ,novembre 1996
Aux origines de la pensée de M. Nétanyahou

On a présenté son père, Ben-Zion, comme un professeur d’histoire juive, spécialiste de l’Inquisition en Espagne. Information exacte, mais incomplète : il fut surtout, dans les années 30, le secrétaire particulier de Vladimir (Zeev) Jabotinsky, le fondateur du courant sioniste le plus réactionnaire, dit révisionniste. Homme de conviction, Ben-Zion Nétanyahou décida même, en 1962, de fuir le « socialisme » israélien en s’exilant, avec sa famille, aux Etats-Unis où il éleva ses fils dans la fidélité aux idées de Jabotinsky. Un retour en arrière, aux sources de l’extrême droite juive, s’impose donc.

Vladimir Jabotinsky se fait connaître durant la première guerre mondiale en créant la Légion juive, qui contribuera — tardivement — à la « libération » de la Palestine par les troupes du général Allenby en 1918. Intégré en 1921 dans l’Exécutif sioniste, il en dénonce les compromissions avec la puissance mandataire britannique et le quitte pour fonder, en 1923, le Betar (1), puis, en 1925, l’Alliance des sionistes révisionnistes. Entre-temps, par antibolchevisme, il s’est compromis avec les hommes de l’ataman Simon Petlioura, pourtant responsables, dans son Ukraine natale, d’épouvantables pogroms où périssent quelque 40 000 juifs (2)…

Entre le sionisme révisionniste et les fascismes alors en pleine ascension, il y a plus que des ressemblances : une parenté. D’autant que les militants du mouvement portent volontiers la chemise brune, célèbrent le culte du chef et se comportent en armée disciplinée. Chez eux, la violence est une seconde nature : contre les grévistes ou les meetings juifs de gauche, ils font le coup de poing ; contre les militants nationalistes arabes, ils tirent des coups de fusil. Et lorsque les Palestiniens déclenchent leur grande révolte, en 1936, les révisionnistes, avec leur milice, la Haganah-B, aident les troupes britanniques à la réprimer dans le sang. Même le racisme n’est pas absent de la pensée de Jabotinsky : il affleure notamment dans sa nouvelle, Samson, qui rejette toute « mixité » entre juifs et non-juifs. Tant et si bien que David Ben Gourion surnommera Jabotinsky « Vladimir Hitler » — et les nazis des « révisionnistes allemands ». Le futur premier ministre d’Israël commentera même publiquement un article du Führer en affirmant : « Je pensais lire Jabotinsky — les mêmes mots, le même style, le même esprit (6). »

Idéologique et politique, le rapprochement se matérialise sur le terrain. Si Jabotinsky se défend d’admirer le Duce, Mussolini, lui, ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Pour que le sionisme réussisse, il vous faut un Etat juif, avec un drapeau juif et une langue juive. La personne qui comprend vraiment cela, c’est votre fasciste, Jabotinsky », confiera-t-il en 1935 à David Prato, futur grand rabbin de Rome (7). Généreux, le maître de l’Italie accepte d’accueillir une école navale du Betar à Civitavecchia, au nord de Rome. Lors de son inauguration, les étudiants révisionnistes entonnent Giovinezza, l’hymne fasciste, et crient : « Vive l’Italie ! Vive le roi ! Vive le duce ! (8) »…

A la mort de Jabotinsky, en 1940, ses héritiers se divisent pour un temps. La seconde guerre mondiale voit les tenants de l’Irgoun respecter la trêve dans le combat contre les Britanniques, qui sont en revanche la cible de nombreuses actions armées du groupe Stern, puis Lehi — ce dernier se déshonorera en proposant une alliance au Troisième Reich (9)… Tous se retrouveront néanmoins pour recourir au terrorisme dans leur « lutte de libération » : de l’attentat de l’Hôtel King David, qui fit 200 morts et blessés le 22 juillet 1946, au massacre du village palestinien de Deir Yassine (9 avril 1945), où tombèrent 250 civils, les pages les plus noires de la naissance de l’Etat d’Israël et de l’expulsion de 800 000 Palestiniens sont signées par les hommes de Menahem Begin et de M. Itzhak Shamir, dont on sait le rôle qu’ils joueront, trente ans plus tard, à la tête du Likoud et de l’Etat juif.

M. Benyamin Nétanyahou a de qui tenir.


« LES MASSACRES À GAZA CESSERONT LORSQUE LE HAMAS LIBÉRERA LES OTAGES » EST UN ARGUMENT EN FAVEUR DU CRIME DE GUERRE

Conditionner la famine et les bombardements d’enfants aux actions des combattants est la définition d’une punition collective.
PAR ADAM JOHNSON
29 MARS 2024

Au cours des six derniers mois, des dizaines d’hommes politiques et de commentateurs apparemment traditionnels – y compris des sénateurs et des porte-parole de la Maison Blanche – ont repris à leur compte un discours populaire sur les durs à cuire qui semble superficiellement raisonnable mais qui, même après une inspection la plus superficielle, constitue un plaidoyer explicite en faveur d’une action collective. punition, ce qui est, bien sûr, un crime de guerre écrit en noir .

En réponse aux innombrables histoires, rapports et vidéos horribles montrant des enfants bombardés, contractant des maladies dans des camps de réfugiés ou dépérissant à cause de la faim, ces politiciens et commentateurs répondent que toutes ces souffrances, même si elles sont peut-être indirectement causées par Israël, sont fondamentalement le résultat de Le Hamas refuse de « libérer les otages » ou de « se rendre ».

Mis à part le fait que cela n'est pas vrai, même dans ses propres termes pervers (les responsables israéliens ont déclaré que, même si tous les otages israéliens étaient rendus demain, leur « guerre contre le Hamas » ne prendrait pas fin ), il s'agit d'un plaidoyer assez effronté en faveur d'une punition collective. comme outil de guerre. Il s'agit simplement d'une variante de la logique de la guerre de siège : attaquer et punir une population civile jusqu'à ce que l'acteur militaire, agissant ostensiblement au nom de cette population, capitule face à des demandes particulières. La guerre de siège est l'une des formes de guerre les plus anciennes connues, remontant à au moins 3 500 ans , mais chacun de ces experts et politiciens agit comme s'il avait déchiffré le code Da Vinci en récitant cette phrase facile de Tough Guy :

The Real News Network


3 rivières Québec
Thibault Finet
Dans le discours officiel israélien, les Palestiniens sont invariablement présentés comme des agresseurs et des terroristes, alors que les Israéliens sont présentés comme des victimes qui ne font que se défendre contre le terrorisme. Or, c’est oublier qu’une bonne partie de l’élite qui a créé l’État d’Israël en 1948 avait de nombreux actes terroristes sur la conscience (et même du sang sur les mains pour quelques-uns). Le terrorisme israélien s’inscrit dans l’histoire violente de la conquête territoriale de la Palestine. Si le terrorisme politique est surtout le fait des organisations extrémistes comme l’Irgoun ou le Lehi jusqu’en 1948, c’est aujourd’hui l’armée, Tsahal, qui utilise la terreur pour soutenir la guerre de colonisation dans les territoires occupés.
de résistance).
(...)

L’historien israélien Benny Morris considère que « le plan D n’était pas un plan politique d’expulsion des Arabes de Palestine », mais admet que, « à partir du début avril, il y a des traces claires d’une politique d’expulsion à la fois au niveau national et au niveau local ». À la mi-mai 1948, la Haganah a clairement pris le dessus. Elle aligne 20 000 hommes, dont 5 000 combattants d’élites du Palmach. Le commandement est unifié, et la disponibilité en armes légères est bonne. Les armes lourdes sont par contre encore peu nombreuses. Elles arriveront surtout après le 15 mai 1948. Après la création de l’État, l’armée israélienne est officiellement crée le 26 mai 1948. La Haganah disparaît alors. Elle participe à la création de Tsahal avec le Lehi et l’Irgoun. Mais ceux-ci n’alignent que respectivement 1 000 et 5 000 combattants, qui plus est tenus en suspicion par le nouveau gouvernement de David Ben Gourion pour leurs activités « terroristes » passées et pour leurs orientations politiques. La nouvelle armée israélienne sera donc constituée essentiellement autour de la Haganah. Celle-ci devra maintenant affronter non plus les groupes armés palestiniens, mais les armées des pays arabes limitrophes. Peu après la création de Tsahal, pendant la première trêve de la guerre d’indépendance (11 juin-8 juillet) Ben Gourion décide de dissoudre les trois brigades du Palmach, qu’il considère être trop à gauche (proches des partis en train de se regrouper dans le Mapam). Leurs membres sont répartis dans les autres unités de Tsahal


Luc Martin
L'apartheid israélien doit cesser", déclare l'Afrique du Sud à l'audience de la CIJ
La Cour internationale de Justice entendra 52 pays sur la légalité de l'occupation des territoires palestiniens par Israël.
20 février 2024

L'Afrique du Sud a déclaré à la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye qu'Israël est responsable de l'apartheid contre les Palestiniens et que son occupation est « intrinsèquement et fondamentalement illégale ».
Les représentants sud-africains ont ouvert mardi la deuxième journée d'audiences à la CIJ et se sont exprimés sur une demande de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) d'un avis consultatif non contraignant sur la légalité de la politique israélienne dans les territoires palestiniens occupés.

« En tant que Sud-Africains, nous sentons, voyons, entendons et ressentons au plus profond de nous-mêmes les politiques et pratiques discriminatoires inhumaines du régime israélien comme une forme encore plus extrême de l'apartheid institutionnalisé contre les Noirs dans mon pays », a déclaré Vusimuzi Madonsela, Sud-Africain. Ambassadeur de l'Afrique aux Pays-Bas, où est basée la CIJ.

« Il est clair que l'occupation illégale d'Israël est également administrée en violation du crime d'apartheid… Elle ne se distingue pas du colonialisme de peuplement. L'apartheid israélien doit cesser », a déclaré Madonsela.
Il a ajouté que l'Afrique du Sud avait une « obligation particulière » de dénoncer l'apartheid partout où il se produit et de veiller à ce qu'il soit « mis fin immédiatement ».

Plus de 50 pays doivent présenter leurs arguments à la CIJ sur les implications juridiques de l'occupation israélienne.
Mardi, des représentants de l'Algérie, de l'Arabie saoudite, des Pays-Bas, du Bangladesh, de la Belgique, du Belize, de la Bolivie, du Brésil et du Chili ont présenté leurs positions.

Un panel de 15 juges a été chargé d'examiner « l'occupation, la colonisation et l'annexion par Israël… y compris les mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la Ville sainte de Jérusalem, ainsi que l'adoption de lois et mesures discriminatoires connexes ».
Israël a poursuivi la construction de colonies illégales en Cisjordanie occupée, qui abrite désormais plus de 500 000 colons juifs et 3 millions de Palestiniens.
Les colons israéliens sont devenus de plus en plus violents. Leurs actions ont été condamnées par les dirigeants du monde entier , en particulier ces derniers mois, alors qu'Israël attaque Gaza

La Chine a déclaré à la Cour internationale de Justice (CIJ) que les Palestiniens « ne doivent pas se voir refuser » justice lors d’une audience sur l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
"La justice a été longtemps retardée, mais elle ne doit pas être niée", a déclaré jeudi Ma Xinmin, conseiller juridique du ministère chinois des Affaires étrangères, devant le tribunal de La Haye, aux Pays-Bas.

L'Irlande a déclaré avoir conclu qu'« Israël a commis de graves violations d'un certain nombre de normes impératives du droit international général ».
Le représentant irlandais a ajouté qu'Israël avait également violé les règles fondamentales du droit international humanitaire.

Le conseiller juridique du ministère japonais des Affaires étrangères, Tomohiro Mikanagi, a également déclaré à la CIJ que son pays estime qu'une « solution à deux États, dans laquelle Israël et le futur État palestinien indépendant vivent côte à côte dans la paix et la dignité, reste la seule voie viable pour les deux peuples ». .
Etc ....

Israël, qui ne participe pas aux audiences, a déclaré dans des commentaires écrits que l'implication de la Cour pourrait nuire à la conclusion d'un règlement négocié.
Les juges devraient mettre environ six mois pour émettre un avis.


Luc Martin
31.janvier.2024 // Les Crises
L’assaut d’Israël sur Gaza ne ressemble à aucune guerre de mémoire récente

Qu’il s’agisse du rythme et de l’ampleur des massacres de civils, de l’assassinat de groupes protégés ou du type de munitions, la guerre d’Israël contre Gaza est une campagne exceptionnellement brutale qui ne ressemble à rien de connu.
Source : Jacobin, Branko Marcetic
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises

Il n’a fallu que deux mois au gouvernement israélien pour tuer plus de 17 000 Palestiniens à Gaza – un bilan reconnu comme exact par les principaux groupes humanitaires, le département d’État américain, un haut fonctionnaire de l’administration Biden, la prestigieuse revue médicale Lancet et même les Forces de défense israéliennes (IDF).

Les déclarations sont confirmées par les chiffres, qui montrent clairement que la campagne militaire d’Israël a été exceptionnelle par sa brutalité aveugle. Fidèle aux propos de Borrell, une analyse du Financial Times a révélé qu’après seulement six semaines, le nord de la bande de Gaza avait été réduit à l’état de ruines, à une échelle qui n’est comparable qu’au bombardement des villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avec 68 % des bâtiments endommagés ou détruits dans le nord de Gaza au début de ce mois, la destruction de cette zone est pire que les célèbres bombardements de Dresde et de Cologne, et se rapproche du taux de destruction de 75 % de Hambourg.
En outre, environ 70 % des Palestiniens tués jusqu’à présent étaient des femmes et des enfants. Il s’agit d’une proportion stupéfiante qui distingue Gaza de certaines des pires guerres de ce siècle.

Après seulement trois semaines d’attaques, les forces israéliennes ont tué plus d’enfants à Gaza que le nombre d’enfants tués dans tous les conflits mondiaux au cours d’une année entière, dépassant ce total pour chaque année depuis 2019. En fait, avec un bilan de plus de 7 870 morts parmi les enfants de Gaza, les forces israéliennes ont tué presque le même nombre d’enfants que ceux tués dans toutes les guerres du monde au cours de ces trois années combinées (8 174).

Après seulement cinq jours, Israël a largué six mille bombes sur Gaza. Ce chiffre est proche du nombre le plus élevé de bombes et autres munitions larguées sur l’Afghanistan en une seule année depuis 2006 (7 423), et du nombre total de bombes et de missiles largués par l’OTAN pendant toute la durée de l’intervention en Libye (7 600). C’est également bien plus que le nombre moyen de bombes larguées par mois sur l’Irak et la Syrie (2 500) dans le cadre de la lutte contre l’Etat islamique.
Depuis lors, Israël aurait largué un total de 29 000 munitions sur Gaza, soit une moyenne de près de 500 bombes par jour. C’est à peu près la même quantité que les États-Unis et le Royaume-Uni ont larguée sur l’Irak au cours du premier mois de l’invasion – un pays 1 200 fois plus grand et environ un centième de la densité de population de Gaza en 2003 – et plus que le nombre total de bombes larguées par les États-Unis dans tous les pays sur l’ensemble de l’année 2016.

Il ne s’agit pas seulement de l’ampleur des bombardements, mais aussi du type de bombes utilisées. Selon le New York Times, 90 % des munitions israéliennes larguées au cours des deux premières semaines étaient des bombes de 1 000 à 2 000 livres, alors que les responsables militaires américains estiment que même les bombes de 500 livres sont trop grosses pour être utilisées dans les zones urbaines du Moyen-Orient. En outre, 40 à 45 % des bombes larguées jusqu’à présent auraient été des munitions non guidées, « gravitaires », susceptibles de faire davantage de victimes civiles. Cette proportion est plus importante que celle utilisée dans les guerres américaines comme l’Irak (35 %), la Bosnie (31 %) et la Libye (0 %).




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