La sélection naturelle aurait dû éliminer les girafes… et si Darwin avait tout faux ?

« Au bestiaire ! » Contrairement à ce que dit la théorie de l’évolution de Darwin, dans la nature, il n’y a pas que les meilleurs qui survivent : les médiocres s’en sortent très bien aussi. C’est ce que démontre le philosophe Daniel Milo, l’exemple de la girafe à l’appui, dans un brillant essai.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/808874207940543

Je n'aime pas quand on décrit certains animaux incapables de survivre comme le girafes. La théorie de survie de Darwin est tjrs valide et ça n'empêche pas à certaines espèces considérées fragiles d'avoir trouvé le moyen de se débrouiller dans une nature hostile. La girafe a eu son cou s'allonger pour pouvoir atteindre les branches plus hautes où elle trouve les parties plus tendre, mais elle est capable de se défendre même des lions car ils doivent faire très attention aux sabots capables de donner même la mort avec de coups qui peuvent atteindre les 1150 kg. Ne vous s'approché jamais derrière d'une girafe.


C'est aussi ce que disait le professeur Didier Raoult dans une interview donnée au Point, le 12 décembre 2011, dont voici un extrait :

«L'arbre darwinien n'existe pas. C'est un fantasme. L'idée du tronc commun avec les espèces qui divergent comme des branches est un non-sens. Un arbre de la vie, pourquoi pas, mais alors planté la tête en bas, les racines en l'air ! Si les espèces s'étaient définitivement séparées il y a des millions d'années, il n'y aurait en fait plus d'espèces vivantes sur la planète. Chacune aurait dégénéré dans son coin faute d'avoir pu suffisamment renouveler son patrimoine génétique. Pour survivre, il faut savoir s'encombrer de gènes inutiles. Ne pas être économe.

L'évolution, c'est un peu l'éloge du gaspillage ?

La nature n'est pas parcimonieuse, elle est futile. L'idée darwinienne que tout ce qui existe sert à quelque chose et que tout ce qui ne sert pas est éliminé ne tient pas. Depuis, on a découvert le "gène égoïste". Notre génome est plein de gènes égoïstes qui ne cherchent qu'à se reproduire et se fichent bien d'améliorer ou non l'organisme. Certaines bactéries ont jusqu'à 40 % de gènes qui ne servent à rien. L'évolution peut sélectionner une capacité qui n'est pas du tout un avantage à un moment T, mais qui peut le devenir plus tard. Quand un organisme vivant n'a pas l'occasion de manifester ses qualités, cela ne signifie pas qu'il soit inutile. Notre répertoire génomique est une sorte de dépôt de munitions. Plus il est riche, plus on a de chances d'y trouver, le moment voulu, l'arme adaptée à une menace imprévue. La superspécialisation de l'homme est un avantage qui n'est que conjoncturel. Idem pour l'agent de la variole : il s'était tellement spécialisé qu'il était devenu hyperadapté à l'homme ; quand cet hôte unique a trouvé la parade, un vaccin, la variole a été éradiquée, même si le virus n'a pas disparu puisque les militaires, américains notamment, en détiennent des stocks.

Darwin s'est trompé, "évoluer" n'est pas progresser ?

L'évolution vue par Darwin est forcément avantageuse : la sélection fait progresser les espèces, et tout évolue vers le meilleur, tout s'améliore. Darwin était trop optimiste. Les organismes survivants ne sont pas meilleurs que les autres, ils n'ont pas de meilleures raisons de survivre. Une espèce qui a perdu la "guerre du vivant" à une époque et dans un contexte donné aurait pu la gagner en d'autres temps et d'autres lieux. Bien avant l'arrivée des Espagnols en Amérique, les chevaux avaient disparu de ce continent pour une raison inconnue. Leur réintroduction par les conquistadores a montré qu'ils étaient parfaitement adaptés à ce continent. En fait, l'évolution, c'est le "chacun-pour-soi". Le virus ou la bactérie pathogène qui vous infecte ne cherche pas à vous détruire, pas plus que le gène ne collabore intentionnellement à votre bien. C'est peut-être vexant, mais la nature est parfaitement indifférente à notre sort !»


Parce qu'il y a une erreur dans la manière de présenter la théorie de l'évolution ...
Ce n'est pas la course à la cocarde ou Highlander où il ne peut en rester qu'un ...
La nature, par le biais de la mutation, tente en permanence des "innovations" et l'existence derrière, sélectionne si ces innovations sont à perpétuer ou éliminer du pool de génes de l'espèce ...
Et c'est ainsi que des trucs complétement fous peuvent survivre pourvu que ça ne facilite pas le boulot du prédateur où que ça ne fasse pas mourrir l'individu porteur avant d'avoir pu se reproduire et transmettre ces génes ...
La nature ne sélectionne pas une élite ! C'est ça qu'il faut comprendre ... En revanche, elle élimine impitoyablement tout ce qui se fait prédater trop vite et c'est ce manque, dans le flux de génes de l'espèce qui va être le vecteur de l'évolution des espèces ...
Pour le reste, toute personne qui a élevé des canaris ou des souris sait combien, à chaque naissance, les individus d'une espèce donné peuvent différer du type et c'est le moteur de l'évolution qui propose et derrière, on a la sélection naturelle qui trie ou dispose ...
Ainsi va la vie ...


Oliver Theo-Bald la théorie de l'évolution n'est pas la chaîne alimentaire.
De plus, la vulgarisation scientifique parle aussi de super prédateurs qui dominent l'espèce humaine dans leur milieu comme les crocodiles du Nil par exemple.
Les fourmis électriques ou fourmis de feu selon les noms sont des fourmis carnassières venimeuses difficiles à tuer et se reproduisant en grande quantité. Elles peuvent même tuer des crocodiles et s'attaquent à l'être humain quand elles en croisent. Cette espèce se répand sur notre planète au gré des imports exports planétaires.
On peut aussi noter que la tendance de l'espèce humaine à aller humaine à aller n'importe où sur terre l'a mise en contact avec des pathogènes dangereux ayant entraîné des pandémies.
L'idée selon laquelle l'être humain dominerait tout est plus un mythe qu'autre chose et ne se recoupe ni avec la chaîne alimentaire ni avec la théorie de l'évolution d'ailleurs.




+