La Biennale de Venise 2024 expose les migrations et leurs drames

La soixantième édition de la manifestation d’art contemporain, qui se tient jusqu’au 24 novembre, donne une visibilité à des artistes internationaux souvent encore peu ou pas connus.

           

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L'art restitue son époque avec la même grâce que quand la culture de la vie est en danger de disparaitre tout comme l'ange si on n'y prend garde , l'azur des déserts .
On aide les gens qui se noient , ou l'on se noie avec eux. Dans cette nature étrange et symbolique , violée , si rien ne se passe , tous deux restent dans l'humaine souffrance . On les aide à savoir les causes et les origines de leur maux occidentaux dans leur pays , là où ils se développent avec indifférence , et nous à les combattre chez nous . " Une disproportion qu'il faut appeler infinie quand la hauteur de la tâche nous manque


L’immigration au service du capitalisme mondialiste: De façon factuelle, la situation est assez limpide. Il y a d’une part des Africains qui partent pour l’Europe, dans l’espoir de trouver une vie meilleure. Dans des bateaux de fortune, ils sont ballotés de pays en pays, en attendant de savoir qui les recevra. Des hommes, femmes et enfants sont entassés et témoins de nombreux morts en mer…Ceux qui arrivent se retrouvent dans des conditions de vie indécentes, sous des ponts de Paris, dans des « jungle » ou exploités économiquement…Comment qualifier ce traitement autrement qu’en parlant de « traite humaine » ? D’autre part, il y a les populations européennes taxées à outrance par des politiques supranationales (Union Européenne) soumises au grand patronat. Elles assistent au déclin de leurs services publics, à la concurrence internationale déloyale, aux baisses des aides sociales des plus pauvres et des retraités. La vision binaire et infantile contant qu’il y a d’un côté les gentils défenseurs des Africains, et d’un autre les méchants racistes qui sont contre l’immigration, est caduque. Au niveau politique, tous sont motivés par des intérêts certes divergents, mais que seul le capitalisme motive. La concordance des agendas politiques d’immigration et d’austérité économique ne peut que sauter aux yeux. Cela entraîne irrémédiablement des tensions internes dans les pays d’accueil, attisant ainsi une bataille de pauvres contre d’autres pauvres. C’est une stratégie classique qui a fait ses preuves : détourner l’attention des populations en les affamant…et substituer la lutte des races à la lutte des classes.(Anne Rasati -02/2019)




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