Le gouvernement va porter plainte contre Jean-Luc Mélenchon pour « injure publique » après ses propos sur le nazi Eichmann

Le leader de LFI avait dressé un parallèle entre le président de l’université de Lille et le criminel de guerre nazi, le 18 avril lors d’un meeting en pleine rue, après l’annulation d’une conférence dans l’établissement.

           

https://www.facebook.com/lemonde.fr/posts/819166343577996

"Tant d'énergie propagandiste pour salir l'image de Mélenchon alors que rarement dans l'histoire la France n'a porté en son sein un homme politique d'une telle envergure à la fois morale et humaniste. Le moindre de ses mots est épié, on porte plainte contre la forme, une figure de style, un point, une virgule ! Mais qu'ils osent porter plainte contre le fond !!! Ce qu'ils ne feront bien sûr jamais tant ils se ridiculiseraient aux yeux d'un peuple en état de sidération devant ce qui ressemble de plus en plus à une dystopie. " Viva LFI ️! Forza Mélenchon !


LETTRE OUVERTE À MONSIEUR MÉLENCHON :
(Petit) Monsieur,
Soumis à la dictature de votre ego démesuré, vous ne méritez pas la sincérité de vos électeurs insoumis.
Il est temps de vous ranger dans les hangars de l'histoire, heureux que vous n'ayez pas eu l'opportunité d'exercer vos funestes aspirations.
Bonne retraite et profitez de l'occasion pour lire la vraie histoire de l'URSS de Staline, de la Chine de Mao, du Cuba de Castro et du Venezuela de votre ami Chavez.
Notre monde capitaliste doit être corrigé dans ses excès. Nous sommes d'accord, mais cela ne justifie aucunement de faire pire encore au nom d'idéologies archaïques qui n'ont vocation qu'à servir leurs leaders maximo.
Si vous pleurez lorsque vous vous serez décidé à lire et interroger l'histoire glaçante de l'URSS ou de la Chine, soyez en fier. Il vous reste une trace d'humanité.
Pour revoir le capitalisme, faites confiance aux générations futures. Elles le feront.


Jean-Luc Mélenchon
@JLMelenchon
Madame la ministre, je n’ai pas traité de nazi le président de l’Université de Lille. Je ne pense pas qu’il le soit. Sinon je le dirais sans peur de vos plaintes. J’ai dénoncé l'exemple de sa lâcheté qui conduit au mal comme l’a décrit Hannah Arendt. À votre tour, vous faites diversion pour vous défausser de vos responsabilités dans la défense des libertés universitaires. Qui a menacé de faire du désordre pour faire interdire notre conférence ? Pourquoi le président de Région a-t-il exigé que je sois interdit de parole dans toutes les universités ? Pourquoi la députée Renaissance de Lille a-t-elle appelé au désordre contre nous ? Votre action en justice est une diversion sans objet pour faire parler de vous et faire oublier le crime que nous combattons : le génocide des Palestiniens.


Sur le fond on peut lire TIME of ISRAEL " France : Le Premier ministre Gabriel Attal défend Israël face à LFI à l’Assemblée
Le Premier ministre a répondu à un député de la France insoumise, ayant demandé la fin des exportations d'armes, que LFI ne parlait jamais des victimes et des otages du Hamas
Par TIMES OF ISRAEL STAFF
12 avril 2024,
Mercredi 10 avril, le Premier ministre français Gabriel Attal a défendu Israël à l’Assemblée nationale, après une question du député Frédéric Mathieu du groupe la France insoumise (LFI).
« Six mois. Il aura fallu attendre six mois pour que le président de la République signe une tribune appelant enfin au cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza », a déclaré Frédéric Mathieu. « Il aura fallu pour ça des dizaines de milliers de morts et de nombreuses violations du droit international pour que vous entendiez raison. »
« Quoi que ça ait pu nous coûter, mon groupe a tenu cette position dès le premier jour sans rien céder à la pression. La semaine dernière, nous nous sommes adressés en ce sens au président de la République pour lui demander de faire cesser toutes les livraisons d’armes à destination d’Israël. Nous souhaitons ardemment que l’éclair de lucidité qui l’a conduit à appeler au cessez-le-feu se poursuive », a-t-il ajouté. « La France doit aller jusqu’au bout […]. Monsieur le Premier ministre, êtes-vous prêt à vous engager ici et maintenant devant la représentation nationale à faire cesser toute exportation d’armes françaises en direction d’Israël ? Êtes-vous prêt à appeler l’ensemble des pays concernés à arrêter leurs propres livraisons d’armes à Israël ? »


Julien F. Boiret Et voilà, comment décrédibiliser une personne en 50 secondes... Vous êtes un champion.

Si vous pensez que nous ne basculons pas dans un régime a minima autoritaire, alors dîtes moi ce que vous pensez de cela (liste non exhaustive) :

- Septembre 2018 : à peine arrivé au pouvoir, Macron fait voter la «loi asile immigration» avec le soutien de l’extrême droite. «Jamais un gouvernement n’était allé aussi loin» écrit alors le journal Le Monde. Oui, déjà.
- Novembre 2018 : Emmanuel Macron déclare, pour les 100 ans de la fin de la Première Guerre Mondiale, que «Pétain était un grand soldat».
- Décembre 2018 : écrasement totalitaire et sanglant des Gilets Jaunes, immense mouvement populaire réclamant la justice sociale. Les blindés sont déployés, des milliers d'enfermés, des dizaines de mutilés, une femme tuée à Marseille par un tir policier : Zineb Redouane.
- Le 21 août 2019 : à deux reprises Macron affirme que «l’État profond» l’empêcherait de se rapprocher de Poutine. Le président reprend littéralement le concept brandi par Donald Trump au même moment.
- En 2019, Macron invite dans son avion privé le magazine d’extrême droite Valeurs Actuelles et lui offre une interview exclusive, en tenant des propos réactionnaires.
- Février 2020 : lors d’une rencontre à l’Élysée, Macron évoque le «pays légal» et le «pays réel». Il s’agit d’un concept du dirigeant de l’Action Française, Charles Maurras. Un idéologue violemment antisémite, royaliste et pétainiste.
- Printemps 2020 : «Nous sommes en guerre», Macron est le seul président au monde à utiliser un vocabulaire militaire pour parler de santé. Gestion kafkaïenne et autoritaire de la pandémie. Manque de moyens dans les hôpitaux, pleins pouvoirs à la police qui quadrille les rues. Drones, hélicoptères et couvre-feu. Plus tard, un QR code sera imposé à la population pour se déplacer.
- Mai 2020 : Macron appelle le polémiste pétainiste Zemmour pendant 45 minutes pour lui témoigner son «soutien», après que quelqu’un lui ait crié dessus dans la rue. Il commande alors à celui qui sera candidat de l’extrême droite radicale une note sur l’immigration.
- Juillet 2020, Gérald Darmanin, ancien du groupuscule d'extrême droite l'Action Française, nommé Ministre de l'Intérieur.
- Février 2021 : Gérald Darmanin trouve Marine Le Pen «trop molle» lors d’un débat télé.
- Août 2021 : Macron impose la «loi séparatisme», une batterie de mesures violemment islamophobes, autoritaires et répressives, saluées par l’extrême droite. Peu après, cette loi est utilisée pour dissoudre des associations musulmanes et militantes de gauche
- Durant ce premier mandat, Macron a brisé méthodiquement les conquêtes sociales, précarise le travail, fait basculer des centaines de milliers de gens dans la précarité : une politique qui sème le désespoir social et les ressentiments identitaires.
A partir de l'été 2022, le second mandat est désormais ouvertement d'extrême droite, sans complexe :
- Durant la campagne des législatives, les macronistes répètent que la France Insoumise serait plus dangereuse que le Rassemblement National, font campagne contre la gauche, et favorisent dans de nombreuses circonscription les candidats d'extrême droite. Résultat : 89 députés Lepénistes à l'Assemblée, du jamais vu.
- Juin 2022 : le groupe LREM au Parlement élit deux vice-présidents RN. Pour la première fois de la 5ème république, l’extrême droite va présider les débats.
- Juin 2022 : la première séance du mandat a eu lieu à l’Assemblée, et c’est un député du Rassemblement National qui fait le discours d’inauguration, en rendant hommage à l’Algérie française. Les députés macronistes applaudissent.
- 14 juillet 2022 : Macron décrit la France en utilisant le concept de «nation organique». C’est littéralement un concept fasciste, une idée forte qu’on retrouve notamment chez Mussolini et Hitler.
- En 2023 : Macron lance la réforme des retraites, et brise le plus grand mouvement social depuis mai 68. Usage du 49.3, répression militarisée, arrestations de syndicalistes, police dans les universités… Le ministre Dussopt qui porte cette réforme estime que Marine Le Pen «a été beaucoup plus républicaine que d’autres».
- Mars 2023 : sur ordre de Macron, la gendarmerie massacre à coup de grenades explosives une manifestation écologiste à Sainte-Soline. Des centaines de blessés en 2 heures seulement, 2 hommes dans le coma.
- Juillet 2023 : la police anti-terroriste dans les banlieues tire à vue sur la jeunesse qui se révolte après la mort de Nahel. 4000 arrestations en quelques nuits, des milliers de peines de prison ferme, une dizaine de mutilés à vie, un homme dans le coma, un homme tué à Marseille par un tir policier. Le gouvernement laisse l'extrême droite organiser une cagnotte pour le policier qui a tué Nahel.
- Dissolutions en rafale d'organisations écologistes, sociales ou musulmanes. La procédure d'exception a été utilisée plus que jamais sous la Cinquième République.
- Octobre 2023 : la France est le seul pays au monde à interdire totalement toute manifestation ou expression de soutien à la Palestine. Des centaines d'arrestations et d'amendes pour le simple port d'un drapeau ou d'une pancarte.
- Depuis octobre 2023 : soutien « inconditionnel » à l'extrême droite israélienne. Appui matériel au génocide du peuple palestinien. Diabolisation à outrance de la gauche. La France Insoumise désignée comme l'ennemi prioritaire, pendant que l'extrême droite s'installe tranquillement au cœur du pouvoir.
- Fin 2023 : la «République» a été abolie dans son fonctionnement de fait, puisqu'avec plus de 20 recours au 49.3 en deux ans seulement, le Parlement n'a plus de rôle. Le président, minoritaire, gouverne en autocrate.
- Décembre 2023 : vote de la loi immigration avec l'extrême droite. Marine Le Pen parle de «victoire idéologique» et ajoute : «Si le RN touchait des droits d’auteur sur son programme, cela coûterait cher à nos opposants».
- 16 janvier 2024 : Macron résume son programme «autour d’une ligne simple» : «que la France reste la France», le slogan d'Eric Zemmour, et ajoute «il n’y a pas de progrès sans ordre». Il martèle : «réarmement moral», «réarmement civique» et même «démographique», reprenant les vieilles images de la droite réactionnaire sur le corps des femmes et la natalité.
- Mars 2024 : discours militaristes à répétition. Volonté d'enclencher une guerre mondiale en envoyant des troupes en Ukraine. Uniformes testés dans les écoles. Annonce d'un encadrement militaire de la jeunesse. Mesures toujours plus répressives. Budget considérable pour l'armée.
- Avril 2024 : l'anti-terrorisme utilisé une nouvelle fois contre des écologistes.
- Avril 2024 : de nombreuses personnalités politiques et syndicalistes poursuivies pour «apologie du terrorisme» pour avoir soutenu la Palestine.
- Actuellement : les arrestations d'opposants, la répression de personnalités politiques de premier plan à gauche voire la dissolution de partis est à l'ordre du jour dans les discours d'élus macronistes. Les Jeux Olympiques annoncés comme un laboratoire de mesures totalitaires.




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