La réindustrialisation de la France, une route encore longue et semée d’embûches

Le bilan du gouvernement depuis 2017 est positif en matière d’emplois créés et d’usines ouvertes, mais l’objectif de relever la part de l’industrie de 10 % à 15 % du produit intérieur brut d’ici à 2035 est irréalisable, selon un rapport commandé par Bercy.

           

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Le cas français est un dramatique cas d'école. Le pays a tout misé sur les services et détruit ses grands fleurons, encore récemment avec Alstom. (Et que dire de Pechiney, de lafarge, des chantiers de St nazaires et du reste) . Et Comme les services sont éminemment dépendant de la conjoncture et de la fréquentation, on est obligé d'injecter du pognon lorsque ceux ci sont en panne puisque par définition un service n'est pas manufacturier mais consommateur de financement . Résultat la France est une superbe arnaque en trompe l'œil qui fait exploser sa dette jusqu'au suicide. Il n'y a plus de logement ni de pognon pour les faire. Plus de santé proche de l'homme. Et nos villes voient exploser les déclassés. Les airs de technicien bidon de le maire et de son patron ne changent rien à cette réalité. Le pognon qu'ils ont dépensé sans compter nous à rendu presque totalement dépendants de la banque européenne et de ses prêteurs. Pour moi c'est ce que recherche le gouverneur européen macron. Nous couper toute retraite budgétaire souveraine.


Francois Legueux les services sont éminemment dépendant de la conjoncture et de la fréquentation ? On est obligé d'injecter du pognon lorsque ceux ci sont en panne puisque par définition un service n'est pas manufacturier mais consommateur de financement.
>Le secteur secondaire est également dépendant de la conjoncture. Si votre pouvoir d'achats baisse, vous n'allez pas acheter la nouvelle voiture qui se conduit toute seule ni la nouvelle télé, même pour regarder l'Euro...
>Tout le tertiaire ne dépend pas la fréquentation. Exemple : les télécommunications, les services financiers (banque, assurance), les logiciels et les services informatiques, la santé, etc. Le tertiaire ne se réduit pas au Parc Astérix ou au Puy du Fou.
>Le fait que les services ne sont pas manufacturiers (c'est la définition des services), ne signifie pas qu'ils sont les seuls consommateurs de financement. En novembre 2020, un rapport de France Stratégie («Les politiques industrielles en France. Evolutions et comparaisons internationales») a estimé que le total des interventions économiques françaises en faveur de l’industrie s'est élevé à 20 milliards d'euros...