Des cadres toujours plus nombreux

L’Insee pointe en quarante ans le triplement de la part des cadres dans la population active employée. A l’inverse, les ouvriers constituent la catégorie qui a le plus décliné. Leur part « a baissé de façon continue, passant de 29,9 % en 1982 à 18,9 % en 2022 », relève l’Insee.

           

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Olivier Serre Ils, c'est l'immense majorité des gens, et parfois par obligation car il n'existe plus de produit "made in France" pour tout. Va faire un tour notamment dans les magasins de fringues, et dit à la vendeuse que tu veux un truc 100% garanti français, à part bien sûr le coton qui a servi à le faire. Si elle est honnête, tu vas voir que ton choix va vite se restreindre, si ce n'est pas devenir nul.
J'avais lu il y a quelques années un article sur le sujet, qui mettait en scène une famille fictive d'expatriés revenant en France après un long séjour à l'étranger et qui désirait se ré-équiper totalement en "Made in France". La liste de ce qu'il était impossible de trouver était impressionnante.


Quarante ans, ça remonte aux débuts de l’informatique, qui a peu à peu remplacé les petits métiers, non pas peu qualifiés, mais peu reconnus et peu valorisés. Dactylo, "garçon" de bureau (celui qui distribuait le courrier dans les différents services avec un petit chariot !), standardiste, et tout un tas de petits métiers sans nom qui remplissaient des tableaux de chiffres ou de de lettres pour préparer les bilans comptables… Puis l’informatique a multiplié l’efficacité de l’automatisation des machines, permettant des programmations beaucoup plus complexes avec une interface accessibles à un enfant de 8 ans, donc, en principe à un cadre. Les cadres, mais aussi les médecins, les infirmiers, les artisans, les commerçants, les enseignants ont peu à peu vu leur metier évoluer vers plus de saisie et plus de transmissions électroniques effectuées par eux-mêmes.




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