1ºMartine Cohen Borenstein elle a dit que la Hamas a mené une opération « terroriste », elle a dénoncé ses « crimes de guerre », et le propos qui lui est prêté et qui a fait l’objet d’une convocation a été publié et coupé par le média en question, et elle en donne une interprétation plus large que dans la vidéo originale : "On peut dire que le Hamas a une légitimité dans un contexte de lutte pour l'autodétermination. C'est un parti politique qui a été élu. Mais quand ils commettent des crimes, ils sont en dehors du cadre prévu par les Nations unies."
Personnellement je n’approuve pas, mais ça ne relève pas d’une apologie du terrorisme. Et sur le 7 octobre, elle a claire, bien davantage que d’autres chez LFI.
2ºUn génocide c'est ça : Himmler : "Je ne me sentais en effet pas le droit d'exterminer les hommes — c'est-à-dire, donc, de les tuer ou de les faire tuer — et de laisser grandir les enfants qui se vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce peuple de la terre."
On ne veut pas fair le mal . “Ceux qui n'ont pas l'esprit libre ont des pensées toujours confuses.”, mais on est obligé de le faire car la lucidité est le refus de toute illusion sur l'homme . Le mystère de l'innocence est dans son passé , on est tous coupable de notre avenir , une sorte de réalité supérieure ; ou pour le dire autrement, personne n'est coupable ou innocent d'être devenu la vérité.” La vérité , ce n'est qu'un territoire que la raison ou la folie s'approprient .
3ºContinuer à utiliser ce terme en s'en servant à mauvais escient se retournera contre tous, c'est une erreur monumentale car, par exemple, les descendants d'Allemands nazis ou autres ayant succombé sous les bombardements alliés de leurs villes dévastées (et hollandaises, françaises, belges occupées) pourraient poursuivre les alliés pour génocide... référez-vous plutôt à deux éminentes juges de la CIJ, la juge ougandaise, Julia Sebutinde, érudite en droit, connaissant bien l'histoire de 14/18 des Turcs et de la Ligue arabe, femme de terrain, et à la présidente Donoghue qui a précisé et reprécisé. Mais l'experte en master sait probablement mieux qu'elles ?
4ºChar Line
Interrogé en 2015 sur sa vision du conflit israélo-palestinien à la suite de la parution du tome 5 de son étude sur la Question de Palestine : la Paix impossible (1982-2001), Henry Laurens : « Des voix dans la presse affirment aujourd'hui que les Palestiniens sont hostiles aux Israéliens parce qu'ils sont juifs, j'insiste sur le fait qu'ils sont hostiles aux Israéliens parce que ce sont des occupants. »
OLJ, Henry Laurens : « Je suis aujourd’hui d’un pessimisme total sur le conflit israélo-palestinien et la région » [archive], L'Orient-Le Jour, 27 octobre 2015.
Henry Laurens, historien et universitaire français, spécialiste du monde arabe et professeur au Collège de France, où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe depuis 2003.
Le Retour des exilés, la lutte pour la Palestine de 1869 à 1997, Paris, éd. Robert Laffont, 1998.
La Question de Palestine, Paris, éd. Fayard, 1999-2015, 5 volumes
1. L'invention de la Terre sainte (1799-1922), t. I, Paris, Fayard,1999, 722 p.
2. Une mission sacrée de civilisation (1922-1947), t. II, Paris, Fayard,2002, 704 p.
3. L'accomplissement des prophéties (1947-1967), t. III, Paris, Fayard, 2007, 838 p.
4. Le rameau d'olivier et le fusil du combattant (1967-1982), t. IV, Paris, Fayard, 2011, 896 p.
5. La paix impossible (1982-2001), t. V, Paris, Fayard, 2015, 888 p.