En Suède, le modèle social à bout de souffle

Dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad, les salariés se plaignent d’une dégradation des conditions de travail, alors que de nouvelles coupes budgétaires sont annoncées par les communes et les régions, dont les déficits explosent.

           

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Jean-françois Huriaux
J’ai vécu au usa et Canada , je suis pour la privatisation de la santé ou chacun se protège avec l’assurance privés qu’il désire .
Je suis pour la liberté de choisir sa propre assurance santé plutôt que l’imposition obligatoire de payer sans choisir

Imaginiez des salaires sans cotisation sans prélèvements, on gagnerait plus d’argent !

Le système de redistribution sociale français coûte trop cher aux français !

En suisse ça fonctionne aussi comme ça ils ont de meilleurs salaire

Mais gardez votre système social qui tellement mieux que les autres , les salaires français sont meilleurs … si vous préférez


Clara Morrone

Moi je suis pour une éducation et une santé public et privée !
Laisser le choix aux gens de choisir

L’état n’a pas les moyens financiers pour gérer totalement 100% toutes écoles et hôpitaux.

Vous avez raison que l’éducation er la santé ne sont pas des produits et ne sont pas des entreprises où l’on fabrique des produits de vente
Néanmoins l’état ne peut pas tout gérer.
En France, l’éducation et la santé sont les deux plus gros budgets mais ils coûtent énormément d’argent aux contribuables
Il est bien aussi d’avoir des hôpitaux privés et écoles privés pour soulager le public


Jul Senit il y a une privatisation : les EHPAD sont en grande partie privés (et les scandales sanitaires de cette année montrent bien qu'il y a un problème à vouloir se faire du profit sur la santé), un certain nombre d'hôpitaux également ; les écoles privées existent bien, prennent de l'ampleur et fonctionnent grâce à l'injection d'argent public...

Ce qui est surtout dénoncé, c'est la gestion et le management basés sur une politique d'économie qui touchent les écoles et les hôpitaux publics. Et ce ne sont pas de petites économies mais des économies substantielles qui sont imposées et jouent sur la vie des patients ou l'éducation des jeunes.

L'épidémie de COVID a été flagrante: toutes les économies faites sur le nombre de lits ont coûté des vies humaines.

La qualité rendue à l'hôpital et à l'école est amoindrie par le manque de personnels : on ne prend pas soin des patients de la même façon quand on doit passer en voir 20 ou 50. De même, on ne peut pas demander que l'instruction et l'attention aux élèves soient aussi satisfaisantes dans une classe de 18 ou dans une classe de 32.

Et tous ces problèmes résultent bien du fait que l'on aimerait gérer l'hôpital et l'école comme une entreprise. Un maximum de rentabilité pour le moindre coût : sauf que l'école et l'hôpital ne s'occupent pas de produire des boîtes de conserve à la chaîne mais de soigner et instruire des êtres humains (tâches qui demandent du temps dans lequel déployer l'attention à l'autre).

Quand on dit que l'école et l'hôpital coûtent trop cher, c'est donc qu'on les considère d'un point de vue capitaliste et qu'on passe à côté de leurs véritables buts. D'où, j'imagine, la réflexion selon laquelle il faudrait sortir la santé et l'éducation du capital.




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