« A mon âge, mes parents étaient déjà propriétaires, moi j’arrive tout juste à épargner » : le nouveau déclassement des générations

Les grandes étapes du passage à l’âge adulte, comme l’achat d’un logement, sont devenues inabordables pour bien des jeunes, créant incompréhensions et frustrations.

           

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Il y a la question du coût bien sur, mais ce n'est pas le seul problème au niveau de l'immobilier, surtout en zone rurales, ou les agence et les notaires préfèrent mentir sur la localisation des biens en ventes pour séduire une clientèle touristiques tel que des parisiens en quêtes de l'achat d'une maison secondaire, ou des étrangers anglais, allemands, hollandais, qui ont cette même quête d'avoir une maison de vacances en campagne française, ce sont eux les cibles du marché actuel ! Pas les jeunes qui souhaite acquérir la première maison pour y habiter et construire une vie !
Certaines petites villes ont commencé a interdire l'achat en but de nouvelles maisons secondaires et aussi de gîtes justement car il y en a trop, et que le nombre d'habitants a l'année diminue trop fortement.
Et les projets de nouvelles zones de quartiers résidentiel, autre nom donné aux cités de campagne... ne séduisent pas tout le monde, vivre collé les uns aux autres a subir les caprices des voisins, ce n'est pas quelque chose que tout le monde est prêt a accepter, surtout que pas mal de gens ont travaillés dur et ont mis de côté pour espérer mériter une vraie maison.


Patrick Nadé votre expérience date d'une autre époque qui n'est pas forcement comparable a ce que peuvent vivre les jeunes d'aujourd'hui dans le contexte actuel.
Aujourd'hui les vielles maisons a retaper sont soit transformé en gîtes soit vendue a des riches qui ne négocie pas les prix bien plus élevé de base même pour une ruine, et qui en font une maison secondaire.

Personnellement j'ai 31 ans, j'ai clairement les moyens d'acheter une maison, ou même de faire bâtir, ce n'est donc pas le problème, ce qui en revanche pose problème c'est le choix sur le marché, et un marché qui ne m'est pas destiné, les agences et notaires mentent sur les localisation des biens, et visent une clientèle de luxe en provenance de Paris ou de l'étranger, et cette situation est devenue encore pire suite au covid.

Et puis il y a aussi les banques, même en ayant un bon revenue et un bon apport, la banque ne veut donner aucunes estimation de prêt et conseil même de ne pas acheter en ce moment... Ce qui veut dire que l'ont doit enquêter pour trouver une maison qui convient, se battre pour obtenir une réel occasion face a une agence, puis se dépêcher de présenter le projet a une banque frileuse avant qu'une personne riche qui n'est pas du coin ne viennent saisir l'occasion bien plus rapidement et facilement grâce a l'agence, avant d'enfin avoir le droit d'aménager sa maison en affrontant les prix des matériaux d'aujourd'hui.


Patrick Nadé c’est pas qu’on ne veut pas c’est qu’on ne peut pas.

Pourquoi ? Déjà le prix, même si c’est mal isolé, que ça consomme beaucoup, ça reste cher…

Et on ne peut pas car l’attribution de certains prêts pour des logements DPE F/G sont soumis à la réalisation de travaux de rénovation. Travaux qu’il faut évidement prendre en compte « dès l’achat » donc dans le montant du prêt immobilier.

Alors comment dire, il est déjà difficile de pouvoir acheter un logement car le montant des prêts est bien souvent insuffisant, mais si en plus ce montant doit inclure des travaux de rénovation alors ça devient tout simplement impossible car on ne peut pas financer ce prêt, faute de moyens.


La grande majorité des citoyens est convaincue que vivre, c'est travailler pour s'enrichir et s'endetter 25 ans pour construire 4 murs autour de soi. J'ai juste refusé ce scénario, la liberté est un bien d'une valeur inestimable, travailler est, je pense, ce que l'on fait de mieux dans la vie. Choisir de ne pas faire "carrière" est une porte ouverte aux inquiétudes mais c'est le prix de la liberté. 47 ans et demi se sont écoulés entre la date de début de mon premier contrat et la date de fin du dernier.
Successivement, entre 18 ans et 65,5 ans j'ai bossé comme manutentionnaire, ouvrier agricole, maître auxiliaire, éducateur spécialisé, cuisinier, marin de commerce, bibliothécaire, etc...
Je n'ai jamais été "travailler à reculons", réapprendre un autre métier est parfois difficile mais toujours enrichissant.
A 74 ans, je vis en HLM avec une petite retraite, sans aides sociales et sans impôts sur le revenu, je trouve que la vie est superbe, que le système ne m'a pas pressé comme un citron et que j'ai la chance de vivre dans une société confortable grâce aux anciens qui m'ont précédés.


A l'âge de 20 ans, années 80/90, à cause d'une inflation autour de 10/13% et malgré des dévaluations, ses parents remboursaient un crédit immobilier à 14/15 %, en 1980/85, 10% en prêt conventionné en 1990, l'épargne ne valait rien... et les gens se privaient ou faisaient "attention" un peu, bcp quand même...

Ils n'avaient qu'un téléphone fixe et les communications n'étant pas illimitées, elles étaient écourtées... Pas d'abonnements autres que EDF/GDF/EAU, une seule voiture dans le foyer, peut-être des 2 roues...
Ils partaient moins en week-end ou en vacances, hormis dans la famille ou chez les amis, ne prenaient pas l'avion, le train n'était pas avantageux non plus, pas de cartes sauf celle de famille nombreuse ou la Vermeille...
Pourtant la consommation alimentaire représentait près de 30% du budget, 14/20% aujourd'hui...

Moins de loisirs payants, moins d'achats plaisirs, moins de tentations H24 même à 2€, un dressing minimum, moins de choix et plus de Made in Europe, que de Shein.... et promotions constantes...
Avec un $ cher, les produits américains étaient chers, et on acheter un ou 2 Jean, 2 ou 3 sweat, 4/5 tee-shirts...

La valeur, quelle qu'elle soit, avait un prix... non négligée ????


Le prix de l'immobilier est une donnée subjective : il a augmenté, dans et à proximité des métropoles et dans des zones touristiques et a été divisé par 2 ou 3 dans de nombreux villages et bourgades de 3000 ou 4000 habitants qui se dépeuplent. Par exemple, en Bretagne, l'immobilier proche des côtes était devenu inabordable conséquemment au développement du tourisme ; avec le confinement et le développement du travail en ligne, le phénomène s'est développé à l'intérieur des terres, à plus de 100 km des côtes.
En Corrèze, en Creuse, en Charente, etc..., des petits villages entiers étaient à vendre dans les années 60 et 70, aujourd'hui, ce dépeuplement touche des agglomérations plus importantes.


La grande majorité des citoyens est convaincue que vivre, c'est travailler pour s'enrichir et s'endetter 25 ans pour construire 4 murs autour de soi.
Le sens du travail est d'enrichir le pays où la collectivité dans laquelle on vit, pour lui permettre de fonctionner et de nous protéger.
Le problème est que les systèmes politiques pour fonctionner correctement doivent être gérés par des personnes vertueuses : or, dans les milieux de pouvoirs et d'argent, ce sont les moins scrupuleux qui arrivent au sommet de la hiérarchie. Dans les pays abandonnés par l'État, des systèmes mafieux se mettent en place ; dans le monde d'aujourd'hui, les États sont dirigés par des personnes sans scrupules, souvent malveillantes et malhonnêtes (beaucoup ont été condamnés en justice), organisées en systèmes mafieux s'appuyant sur des administrations d'une puissance colossale.


Pour ma part j'ai des l âge de 18 ans ouverts un PEL pour avoir un logement autre que les HLM au confort précaire des années1930. Effectivement a 35 ans j'ai acheté un logement au normes des années 1960 mal isolé aussi bien phonique que thermique. Mais après avoir changé sans aide de l état mes fenêtres et isolation intérieur et refait la plomberie et installation électrique. Aujourd'hui ils veulent le logement directement aux normes 2020. C'est peut-être cela qui cloche et question voiture j'ai attendu mon deuxième enfants pour acheter une occasion de 15 ans et je n'ai eu que des voitures d occasion. Donc l histoire c'est de savoir gérer des 18 ans le budget logement et après seulement la voiture alors que maintenant c'est l inverse


Quand nos parents travaillaient, il y avait moins de retraités à financer par la démographie et aussi une espérance de vie plus faible, nos parents pouvaient acheter un logement facilement et même une voiture neuve apres quelques annes de travail (c etait la france moyenne des annees 80 .90..) le principe de retaite par répartition est qu on travaille tous en partie pour payer les retraités qui sont aujourd'hui de plus en plus nombreux et possèdent aussi une grande partie du parc immobilier français qui a pour le coup complètement flambé en 30 ans et ils sont souvent multi propriétaires....et toi (si t as pas eu de coup de pouce financier)apres 10 ans à taffer tu peux t acheter au mieux un studio miteux sur 25 ans car tout est hors de prix et les salaires n ont pas suivi..quelques chanceux hériteront mais apres 50 ou 60 ans ..et l état va certainement changer la donne pour l heritage car ils peuvent renflouer la dette avec ça donc faut juste accepter qu on passe apres la Golden génération c est tout...


10ºRobin Prost en même temps faut bien qu'ils se défendent, faut pas oublier que leur génération c'est celle qui c'est sur-gavé, ils ont tellement surconsommé que ils sont les causes de la chute du système économique mondiale et écologique. La génération de l'après guerre est clairement la plus stupide et la plus dérangé que l'humanité est jamais vu. En conccurence avec celle du début du moyen âge qui a décidé de détruire tous les écrits de l'antiquité pour utiliser la bible comme base scientifique. Donc oui a un moment fait bien qu'ils se défendent en accusant les autres de fainéantise.. eux qui pour la plupart on pu acheter des terres et des maisons avec l'équivalent d'un SMIC horaire




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