Derrière Sébastien Lecornu, le camp présidentiel serre les rangs pour un « gouvernement de la dernière chance »

Les membres du bloc central disent avoir acté la nécessité d’adopter un « changement radical de méthode » en vue d’obtenir un accord gouvernemental ou de non-censure avec le PS.

           

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Stephanie Mantelet Dans la situation actuelle, où aucune majorité claire ne se dégage, il est illusoire d’attendre de grandes réformes. Mais ce n’est pas forcément le plus urgent.

Le véritable enjeu, c’est la stabilité.
Stabilité pour rassurer les marchés internationaux.
Stabilité pour éviter une flambée de l’inflation.
Stabilité pour protéger le quotidien des Français face à une période déjà lourde d’incertitudes.

Dans ce contexte, un profil comme Sébastien Lecornu n’est pas incohérent : au-delà des partis, il peut incarner un point d’équilibre, un gestionnaire sobre qui maintient le cap jusqu’à la fin du mandat. Parfois, gouverner, ce n’est pas transformer à tout prix, mais préserver.


Il nous faut tout simplement revenir sur les taxations et les exonérations de cotisations sociales patronales d'avant 2012, et sans doute revenir sur la taxe d'habitation, qui fait cruellement défaut à nos communes. Il est inconcevable d'entendre les entrepreneurs petits et grands, se plaignent de ne pas avoir de visibiliter face à la politique gouvernementale. Un Etat n'a pas vocation à dépenser inutilement plus que ce qu'il ne reçoit en recette, ce qu'il fait depuis le siècle dernier. La France distribue trop d'aide financière aux entreprises depuis la dernière guerre mondiale, cette politique capitaliste et de libérale, est mortifère pour les états !!


Changer de méthode ne suffit pas. C’est le fond qui doit faire consensus au -delà du bloc central car des millions de voix d’électeurs se sont portés sur les extrêmes voire proches des extrêmes ou apparentés. Ces millions de voix représentent une grande part des milieux populaires les moins argentés avec même près de 10 millions de pauvres. Par ailleurs la classe moyenne glisse de plus en plus vers le bas. Si le nouveau 1er ministre Lecornu nous présente un budget bis à la Bayrou faisant croire qu’un changement de méthode va résoudre les problèmes de fond il se trompe gravement. Les colères vont redoubler d’intensité.